la Victoire en substance...

Faut-il toujours gagner ? n'apprentons rien de nos défaites, de nos échecs, de notre frustration d'avoir donné le meilleur tout en passant pourtant à côté des lauriers ?

Pour ma part je crois que nos échecs nous permettent de douter, ce qui nous mets en cause, que ce soit dans la vie de tous les jours, dans nos passions, dans notre sport... Biensûr, passer d'échec en échec ne fait que nous fragiliser, surtout quand on ne sait pas gérer la défaite.

Mais, quand on comprends pourquoi on s'est planté, alors on passe un cap, on progresse. Je crois que c'est ça la vie, des échecs, des victoires, et des remises en question de ce que nous somme, ce que nous pouvons faire, et de ce qui nous est impossible.

Aussi, je crains qu'une personne qui ne connais que la victoire, est un individu fragil, tout comme celui qui ne connais que la défaite fini par devenir aigri. C'est bien évidement chez les sportifs de haut niveau que le schéma classique s'impose, une ascension fulugurante, et soudain la crise, celle des échecs à répétition.

Je viens de passer un week-end de plus dans le petit monde de la SUP-Race, la toute nouvelle compétition de Marseille, 1er édition, mais pas grand chose de nouveau au classement, Eric Terrien premier en 7 kms et en 15 kms, pareil pour Olivia Piana pour les féminines ; si ce n'est que peu à peu je vois de session en session des jeunes qui montent, et qui montent vite. Jules Langois 10 ans qui fini 4ème chez les juniors ; Kasper, Arthur, Pierre, qui n'ont pas encore 20 ans placés dans les meilleurs sur 7 et 15 kms, ou encore cette jeune Slovène qui à très bien fini à St Maxime.

A n'en pas douter l'avenir appartiens aux jeunes ; dans le sport la jeunesse passe très vite, pour ceux qui ne mise que sur le physique le temps des victoires sera encore plus cours, parce que le sport est avant tout une technique du corps : la technique et le physique. Le haut niveau ne laisse rien au hasard, le moindre détail compte, dans les sports de glisses de nombreuses études sont faites pour améliorer les formes et les composits, en tant que prolongement du corps ils sont le physique et la technique.

Maintenant, je pourrais faire une digréssion de ce que représente le sport, ce qu'il apporte à ceux qui le pratique (pas moi, c'est vrai, mon corps me le rappel chaque jours), et de ce qui est absurde dans le dopage, mais ceux qui se dopent sont à mes yeux ces sportifs aigris, justement parce qu'après une long période de victoire, ils ne connaissent plus que l'échec... Et alors que ce n'est pas temps leur corps qui est en faute, mais leur technique, ils détruisent ce qu'ils ont de plus précieux, avec l'espoire de retrouver ce qui les rassurent.

Olivia Piana, bien plus jolie avec la banane de la victoire, que la colère !

Quoi qu'il en soit, les deux courses furent très technique, un gros vent d'Est poussait en Donewind les concurrents vers la ligne d'arrivée, mais l'aller nécessitait un choix de navigation... depuis le temps que je suis dans l'eau, j'aie compris que la ligne droite n'est pas le chemin le plus cours. Certains en auront fait les frais !

Eric Terrien le Magicien !